J’ose à peine regarder ma tendre voisine
Voit elle, autour de moi, nos branches couleur feu,
Entremêlées à terre, ma sœur et ma cousine?...
Pourtant toutes ces années j’abritais la colline
J’ai murmuré des chants profonds et mystérieux
Mes branches ont la douceur, d’une rose sans épine,
Mon ombre a protégé maints ébats amoureux
Les bottes sont arrivées, une scie à la main,
«Nos allons faire le bois pour l’hiver prochain!»
J’ai crié, ma voix s’écrasait sur leurs armes;
D’un tronc nu , s’écoule lentement une larme!
© Natacha Peneau
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قصائد أجنبية