Contre l'église et l'intolérance:
Voltaire se fait le pourfendeur du fanatisme et de l'intolérance religieuse.
L'autodafé de Lisbonne décidé par l'Inquisition qui condamne au feu des personnes accusées de crimes mineurs, l'interdiction faite aux comédiens d'être enterrés religieusement, le prédicateur protestant qui refuse d'accueillir Candide parce qu'il ne croit pas que le pape soit l'Antéchrist sont autant de manifestations de fanatisme et d'intolérance qui indignent Voltaire.
La critique de l’église passe surtout par une satire du monde ecclésiastique.
Il y a les débauchés: le grand inquisiteur de Lisbonne qui partage Cunégonde avec don Issacar, le pape Urbain X, père heureux de la vieille qui accompagne Cunégonde, et le frère Giroflée qui se console avec des prostituées comme Paquette.
Il y a aussi les cupides : le révérend père cordelier qui vole l'argent et les bijoux de Cunégonde, l'abbé périgourdin qui introduit Candide dans l'enfer parisien en espérant profiter de ses largesses.
Il y a enfin ceux qui, comme les jésuites du Paraguay, goûtent avec délice au pouvoir politique en exploitant la misère du peuple.
Ces portraits où la charge satirique est évidente montrent des membres du clergé peu respectueux des règles de leur sacerdoce et de l'enseignement de Dieu.
التسميات
2BL